Les répertoires musicaux du continent africain depuis quelques années, enregistrent un nouveau style musical qui gagne de plus en plus de terrain. Dans toutes les langues et dans tous les pays du continent, on rencontre des slameurs qui, dans une nouvelle approche musicale, touchent les consciences et émerveillent les esprits. L’article que voici vous en dit plus sur cette nouvelle tendance musicale et son importance sur le continent africain.
Le slam : de quoi s’agit-il ?
Le slam est à l’origine une tribune de libre expression où tout individu quelle que soit sa classe sociale peut déclamer un texte devant un public pour y passer un message de fond. La durée d’expression ne dépasse pas trois minutes et le slameur doit rester le plus naturel possible devant un jury qui le note. Aujourd’hui, ce moyen de communication a été associé à la musique pour donner plus de sensibilité aux thématiques et pour atteindre un plus grand public.
Importance du slam en Afrique
Reconnu comme mouvement musical qui exprime les réels besoins et maux, le slam prend le pas sur le rap en Afrique pour dénoncer, conscientiser et moraliser les décideurs et responsables à divers niveaux. Le Sénégal tient le vent en poupe de la tendance avec le trophée du meilleur slameur qu’a décroché Abdourahamane Dabo dit Al Fârûq. En effet, avec ce mouvement musical, la jeunesse africaine a désormais la main pour exprimer en toute liberté son opinion sur la gestion de la cité, les comportements et faits sociaux etc.
Comment devenir slameur ?
Pour devenir slameur vous n’avez pas besoin d’une formation particulière. Il suffit juste de développer des aptitudes telles que pouvoir préparer des rimes sur n’importe quelle sonorité, avoir de l’intuition, ne pas être agoraphobe, avoir le sens de l’évolution, et ne pas être oisif. Ces aptitudes ne sont pas exhaustives. Un bon slameur irait au-delà de ces exigences.